Está mi prima este fin de semana en Niza, así que ¡estoy feliz! Mañana haré algún recopilatorio de lo que hemos hecho pero hoy he tenido que dejarla un rato porque me he ido a hacer un dictado...
Sí, en diciembre contesté por internet a unas preguntas de ortografía y gramática, como otras 24.999 personas motivadas por participar en el concurso/juego "Les timbrés de l'orthographe".
Se trata de un concurso para todos los amantes de la lengua française que quieren ponerse a prueba.
Timbré significa sellado (La Poste es uno de los iniciadores del concurso) y en lenguaje familiar también puede significar tarado.
Y yo he sido uno de los 10.000 tarados seleccionados para las finales regionales...que han tenido lugar de forma simultánea en 23 ciudades.
Me convocaron hace un par de meses para ir hoy a hacer un test de 30 preguntas variadas (sobre gramática y lengua francesa) y realizar un dictado, que ha sido leído dos veces en un vídeo y otra por una profesora en voz alta y marcando las comas y los puntos, en el anfiteatro de una facultad.
Me convocaron hace un par de meses para ir hoy a hacer un test de 30 preguntas variadas (sobre gramática y lengua francesa) y realizar un dictado, que ha sido leído dos veces en un vídeo y otra por una profesora en voz alta y marcando las comas y los puntos, en el anfiteatro de una facultad.
De los 300 que estábamos en las listas en Niza, el 90% éramos mujeres. He salido contenta por la experiencia; vuelta a un banco de universidad, el ambiente que había, los nervios de algunas de las personas y lo que he aprendido... Porque todos cometemos faltas de ortografía, lo importante es no cometer dos veces la misma...
Cuando tenga el texto entero lo pondré, de momento aquí dejo algunos de los palabros que no había oído antes y me he sacado de la manga con mayor o menor tino:
...
Et voici le texte de cette édition signé Tatiana de Rosnay.
Le thé de la solitude
Il y avait des siècles, en Asie, un empereur assoupi à l'ombre d'un arbre avait posé sur l'herbe le bol d'eau qu'il venait de faire bouillir. Pendant sa sieste, les feuilles d'un théier avoisinant, transportées par un doux zéphyr, virevoltèrent dans sa tasse. En se réveillant et en y goûtant, l'empereur tomba amoureux de l'arôme qui s'en serait dégagé. Ainsi naquit l'épopée du thé. Cette légende, Léa la savoure chaque jour.
(fin de la dictée pour les cadets)
C'est depuis son escapade londonienne et une virée dans un magasin de thé, dont l'impressionnante devanture empreinte de sérénité et la façade bleu turquoise l'avaient subjuguée, que Léa s'était entichée de tout ce qui peut être en relation avec ce breuvage mythique, son histoire, ses variétés, ses secrets, ses différences et sa préparation. Mue par une exubérance inédite, elle avait erré à l'envi ce jour-là dans les rayons pimpants exhibant une myriade de boîtes multicolores.
(fin de la dictée pour les juniors)
Cette marotte anglaise est devenue obsessionnelle. Aussi son entourage se plaint-il que Léa se montre si attachée à tant de détails tels que l'épaisseur de la tasse – en porcelaine fine, bien entendu, et tiède, je vous prie ! – ou encore la facture de la théière, lourde, somptueuse, en fonte cuivrée, que l'on aura dû ébouillanter auparavant. De même, personne ne comprend qu'elle voie tant d'importance dans la manière de humer les exhalaisons d'un thé de Chine fumé ou l'effluve plus subtil et raffiné encore d'un grand darjeeling. Les affres provoquées par ce cérémonial en déroutent plus d'un : comme si le simple fait de déguster cette boisson unique devait être dicté par une série de lois immuables, comme s'il s'agissait d'un grand cru. Ne pas oublier la petite passoire. Ensuite, laisser infuser, cinq minutes, pas une de plus, ah ! çà ! Elle contrarie sans résipiscence ses invités avec le nuage de lait, à ajouter après, pas avant, signe d'un faux pas d'une ignorance et d'une inélégance confondantes. Las ! Toujours est-il qu'à force de rebattre les oreilles de tout le monde avec son savoir-faire d'outre-Manche, chacun de ses amis, même les plus fidèles, la fuit à l'heure du thé. Désormais, Léa prend son breuvage tout esseulée.
Le thé de la solitude
Il y avait des siècles, en Asie, un empereur assoupi à l'ombre d'un arbre avait posé sur l'herbe le bol d'eau qu'il venait de faire bouillir. Pendant sa sieste, les feuilles d'un théier avoisinant, transportées par un doux zéphyr, virevoltèrent dans sa tasse. En se réveillant et en y goûtant, l'empereur tomba amoureux de l'arôme qui s'en serait dégagé. Ainsi naquit l'épopée du thé. Cette légende, Léa la savoure chaque jour.
(fin de la dictée pour les cadets)
C'est depuis son escapade londonienne et une virée dans un magasin de thé, dont l'impressionnante devanture empreinte de sérénité et la façade bleu turquoise l'avaient subjuguée, que Léa s'était entichée de tout ce qui peut être en relation avec ce breuvage mythique, son histoire, ses variétés, ses secrets, ses différences et sa préparation. Mue par une exubérance inédite, elle avait erré à l'envi ce jour-là dans les rayons pimpants exhibant une myriade de boîtes multicolores.
(fin de la dictée pour les juniors)
Cette marotte anglaise est devenue obsessionnelle. Aussi son entourage se plaint-il que Léa se montre si attachée à tant de détails tels que l'épaisseur de la tasse – en porcelaine fine, bien entendu, et tiède, je vous prie ! – ou encore la facture de la théière, lourde, somptueuse, en fonte cuivrée, que l'on aura dû ébouillanter auparavant. De même, personne ne comprend qu'elle voie tant d'importance dans la manière de humer les exhalaisons d'un thé de Chine fumé ou l'effluve plus subtil et raffiné encore d'un grand darjeeling. Les affres provoquées par ce cérémonial en déroutent plus d'un : comme si le simple fait de déguster cette boisson unique devait être dicté par une série de lois immuables, comme s'il s'agissait d'un grand cru. Ne pas oublier la petite passoire. Ensuite, laisser infuser, cinq minutes, pas une de plus, ah ! çà ! Elle contrarie sans résipiscence ses invités avec le nuage de lait, à ajouter après, pas avant, signe d'un faux pas d'une ignorance et d'une inélégance confondantes. Las ! Toujours est-il qu'à force de rebattre les oreilles de tout le monde avec son savoir-faire d'outre-Manche, chacun de ses amis, même les plus fidèles, la fuit à l'heure du thé. Désormais, Léa prend son breuvage tout esseulée.
Eso de rizar el rizo en una lengua que no es la tuya debe dar un subidón de moral increíble. Suerte.
ResponderEliminarAlgo si que motiva!! También es un poco de frikismo porque no suele hacer falta para el día a día, pero el saber no ocupa lugar ;)
EliminarCiao!